Franchement, c’est une vraie question. Pas juste un slogan dans un coin de page. Est-ce qu’on peut, au quotidien, rester fidèle à ses convictions spirituelles ou religieuses… tout en prenant à bras-le-corps la crise climatique ? Spoiler : c’est pas toujours si simple. Mais c’est pas incompatible non plus.
Je me souviens d’un échange que j’ai eu à Lyon, sur une terrasse en fin d’après-midi, avec un ami chrétien engagé. Il me disait : “Je me sens appelé à prendre soin de la Création. Mais en même temps, j’ai trois enfants, un boulot à 45 minutes en voiture, et franchement, je chauffe encore au gaz. Je fais quoi ?” Eh bien, c’est là que ça coince souvent. Entre l’idéal et le réel, il y a un monde. Mais il existe des pistes concrètes, et des ressources utiles pour commencer. Par exemple, ce site https://energie-renouvelables-solaire.com propose pas mal d’infos pratiques sur les solutions solaires – un pas vers une maison plus cohérente avec ses valeurs.
Foi et écologie : une alliance logique
La plupart des traditions religieuses partagent un point commun : le respect de la Terre. Appelle-la comme tu veux – création, don divin, interconnexion du vivant, peu importe. Ce qui compte, c’est que cette planète n’est pas “à notre service” comme on a trop longtemps voulu le croire. Elle nous est confiée. Et ça, ça change tout.
Dans le judaïsme, il y a le principe du bal tashkhit – ne pas détruire inutilement. En islam, la notion de khalifa désigne l’humain comme “gardien” de la Terre. Chez les bouddhistes, la compassion s’étend à tous les êtres, humains et non-humains. Et dans la Bible, il est dit très tôt que l’homme est là pour “cultiver et garder le jardin”. Pas pour l’exploiter jusqu’à l’épuisement.
Alors, oui, vivre sa foi aujourd’hui sans prendre en compte l’urgence écologique, c’est passer à côté d’un pan entier du message. Et peut-être aussi de sa propre responsabilité.
Mais concrètement, on fait quoi ?
C’est là que les choses se corsent. Parce que tout le monde n’a pas les moyens (ou l’énergie mentale) de tout remettre à plat du jour au lendemain. Mais il y a des gestes simples, accessibles, qui ont du sens :
- Réduire sa consommation d’énergie – ou mieux, la verdir.
- Remettre en question ses habitudes de consommation. Est-ce que j’ai besoin de ce 4e pull en coton bio ?
- Considérer le “temps sacré” aussi comme un temps sobre : ralentir, couper les écrans, marcher, prier dehors.
- Faire des choix de vie alignés, même petits. C’est pas tout ou rien.
Et surtout, sortir du mythe de la perfection. On ne sera jamais parfaitement cohérents. Mais on peut essayer d’être un peu plus fidèles à ce qu’on croit, chaque jour. Avec humilité, mais aussi avec courage.
Pas une mode, mais une cohérence
Ce n’est pas un truc de bobo parisien ou de militant écolo radical. C’est un appel profond à remettre de l’unité dans nos vies. Parce qu’au fond, c’est de ça qu’il s’agit : est-ce que je peux regarder mes enfants dans les yeux, ou prier en paix, si je sais que mon mode de vie alimente ce que je redoute pour eux ?
Alors non, on n’a pas besoin de devenir parfait, vegan, zéro déchet et 100 % solaire en 3 mois. Mais on a besoin, peut-être, d’arrêter de vivre en dissociation. Et de reconnecter nos croyances… à nos actes. Même un peu.
Et toi, t’en es où ? Est-ce que tu sens cette tension ? Est-ce que tu trouves des solutions ?
